LE HOUX

Le houx, Ilex aquifolium, est un arbuste assez commun en Europe que l’on trouve jusqu’à 1500 m d’altitude. Son nom vient du francique « hulis » qui donne la forme « hos » au moyen-âge puis « houx ». Chez les Romains, il était déjà symbole des fêtes païennes pour célébrer le solstice d’hiver : les Saturnales. Puis, il a été récupéré par l’Église chrétienne pour les fêtes de Noël (arbre de la nativité). Joyeux Noël 150x97
Houx fleurs 148x99 Botanique : Le houx est un arbuste de la famille des « aquifoliacés » pouvant atteindre jusqu’à 10 m de hauteur. De croissance lente, il peut vivre 300 ans. Son bois blanchâtre, nacré, lourd et dur est utilisée en marqueterie et pour les sculptures. Il se fend hélas facilement au séchage. Avec sa seconde écorce, on fabrique la glu. En mai-juin, les fleurs blanches sont peu visibles (en corymbes, à l’aisselle des feuilles). Souvent en grappes, le fruit (une drupe qui nous dupe puisque ses quatre noyaux ne sont pas des pépins), rouge corail vif à partir de septembre-octobre, gros comme un pois, avec quatre noyaux, reste sur l’arbre jusqu’en janvier.
Florithérapie : Amour, harmonie intérieure. L’élixir floral de houx est une des fleurs découverte par le Dr Bach. Il est recommandé pour tous les états négatifs, opposés à l’amour : colère, jalousie, envie, suspicion, revanche… Il s’adresse à celui qui est enfermé dans les passions intérieures de haine et de jalousie qui se traduisent par des comportements destructeurs et violents. C’est un élixir qui facilite l’expression de l’amour désintéressé et la capacité à penser avec le cœur. Il procure un sentiment d’union avec les autres, profonde compréhension pour le monde émotionnel des humains. Il invite à vivre en harmonie intérieure, et  à être chaleureux et bienveillant. Houx Deva 102x143
Houx fruits 139x104 Phytothérapie : Les propriétés médicinales de l’infusion des feuilles du houx qui seraient toniques et fébrifuges, proviennent de l’ilicine et de la théobromine. En cataplasme externe, il traite la bronchite, la diarrhée, les rhumatismes et la fièvre. Les baies rouges sont très violemment purgatives. Sans parler de toxicité absolue, il est bon de signaler le danger et d’inviter à la plus grande prudence. Car elles présentent des risques de vomissements, diarrhée ou somnolence.

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